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Comment arrêter la spirale de la honte de soi

MentorShow
12 juin 2023
5 minutes de lecture

Le plus souvent, lorsque je suis en mode « thérapeute », je rappelle à mes clients qu’en même temps que nous travaillons dur pour désapprendre les comportements qui ne nous servent plus, nous travaillons aussi à favoriser l’autocompassion. C’est un ingrédient essentiel du travail !

1. Utiliser des affirmations pour pratiquer l’autocompassion

Beaucoup d’entre nous qui luttent contre l’autocompassion sont également confrontés à ce que j’appelle souvent le monstre de la honte ou du doute de soi, dont la voix peut surgir aux moments les plus inattendus.

C’est dans cet esprit que j’ai nommé quelques phrases très courantes du monstre de la honte :

  • « Je ne suis pas assez bien »
  • « Je ne devrais pas me sentir comme ça. »
  • « Pourquoi ne puis-je pas faire les choses comme les autres ?
  • « Je suis trop vieux pour me débattre avec ces problèmes. »
  • « J’aurais dû [remplir le blanc] ; j’aurais pu [remplir le blanc]
    blanc] »

Tout comme l’exercice d’un muscle ou d’une nouvelle compétence, cultiver l’autocompassion exige de s’entraîner à « répondre » à ce monstre de la honte. Avec le temps, on espère que notre voix intérieure deviendra plus forte et plus bruyante que la voix du doute.

Voici quelques exemples à essayer :

  • « Je suis absolument digne et divinement méritant »
  • « J’ai le droit de ressentir ce que je ressens – mes sentiments sont valables
  • « Je suis unique en mon genre, tout en partageant avec beaucoup d’autres des expériences humaines sacrées et interconnectées
    expériences humaines sacrées et interconnectées avec beaucoup d’autres
  • « Je ne serai jamais trop vieux (ni trop de quoi que ce soit, d’ailleurs) pour continuer à cultiver ma curiosité
    d’ailleurs) pour continuer à cultiver ma curiosité à l’égard de mes propres comportements et de mes espaces de croissance
    de croissance. »
  • « En ce moment, je suis [remplir le blanc] ; en ce moment, je ressens [remplir le blanc]
    en blanc]. »

Si cela ne vous semble pas naturel, ce n’est pas grave ! Essayez d’ouvrir un journal et d’écrire vos propres affirmations.

2. Revenir au corps

En tant que thérapeute somatique qui se concentre sur le lien entre le corps et l’esprit, vous constaterez que j’invite toujours les gens à revenir à leur corps. C’est un peu mon truc.

Souvent, l’utilisation du dessin ou du mouvement comme outils de traitement peut s’avérer très utile. En effet, ils nous permettent de nous exprimer à partir d’un espace dont nous ne sommes pas toujours pleinement conscients.

En gardant cela à l’esprit, invitez vous à dessiner ce que vous avez ressenti dans les affirmations que j’ai proposées – en vous concentrant peut-être sur l’une d’entre elles qui vous a profondément touché. Autorisez-vous à utiliser les couleurs qui résonnent en vous et tout moyen de création qui résonne en vous. Pendant que vous le faites, permettez-vous également de remarquer et d’être curieux de la façon dont vous vous sentez dans votre corps lorsque vous dessinez.

Remarquez-vous des zones de tension dans votre corps ? Pouvez-vous essayer de les relâcher par le biais de votre art ? Quelle est la force ou la douceur de la pression exercée par votre marqueur pendant que vous créez ? Pouvez-vous remarquer ce que vous ressentez dans votre corps, puis ce que vous ressentez lorsque vous sollicitez différentes variations de pression sur le papier ?

Toutes ces informations sont celles que votre corps a la gentillesse de partager avec vous, si vous voulez bien l’écouter. (Oui, je sais que cela fait un peu « woo-woo », mais vous pourriez être surpris par ce que vous découvrirez)

3. Essayez de bouger un peu

Bien sûr, si la création artistique n’entre pas en résonance avec vous, je vous invite également à ressentir un ou plusieurs mouvements qui veulent ou doivent être exprimés plus pleinement.

Par exemple, lorsque j’ai besoin de traiter des émotions, j’ai quelques poses de yoga qui titrent entre l’ouverture et la fermeture et qui m’aident à me décoincer. L’une d’entre elles consiste à alterner pendant quelques tours entre Happy Baby et Child’s Pose. L’autre est la position du chat et de la vache, qui me permet également de synchroniser mon ralentissement avec ma respiration.

La compassion envers soi-même n’est pas toujours la plus facile à cultiver, surtout lorsque nous sommes souvent notre pire critique. C’est pourquoi trouver d’autres moyens d’accéder à nos émotions qui nous sortent du domaine verbal peut vraiment nous aider.

Lorsque nous pratiquons l’art à des fins thérapeutiques, c’est le processus qui compte, et non le résultat. Il en va de même pour le yoga et le mouvement. S’autoriser à se concentrer sur ce que l’on ressent au cours du processus et se détacher de l’image qu’en ont les autres fait partie de la façon dont on passe à l’auto-compassion.

Alors, comment vous sentez-vous en ce moment ?

Quoi que vous ressentiez, il n’est pas nécessaire de le juger. Accueillez-vous simplement là où vous êtes.

Il n’est pas facile de se libérer des jugements et des attentes des autres, mais c’est un travail sacré. Avec le temps, il peut devenir une véritable source d’autonomisation. Vous guérissez une blessure dont beaucoup ne sont même pas conscients ; vous méritez de vous célébrer à travers tout cela.

Avec le temps, vous découvrirez que l’autocompassion est une torche prête à l’emploi, prête à vous guider dans tout ce qui se présente à vous.

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